Un oiseau est un vertébré ovipare, couvert de plumes, ayant deux pattes et deux ailes, à la tête munie d'un bec et généralement adapté au vol.
Les oiseaux ont un squelette spécifique par rapport aux êtres humains. Ce squelette leur permet de voler. En effet, le squelette des oiseaux est composé d'os raccourcis. La plupart des os d'oiseaux sont à la fois très solides et très légers parce qu'ils sont creux(cf:TP: La dissection d'une patte de lapin/faisan.) Ils ne s'écrasent pas car ils sont renforcés à l'intérieur par de fins montants osseux : les cloisons. L'oiseau possède moins d'os dans les ailes et les pattes que dans les membres des autres vertébrés. On peut aussi noter que les oiseaux sont les proches parents des reptiles (les dinausaures).
Hormis les parties du corps de l'oiseau qui sont allégées ou creusées, afin de diminuer leur poids.
Les oiseaux possèdent aussi une particularité qui leur sert pour voler :
- La glande uropygienne: à la base de la queue, elle produit une huile qui aide à maintenir la cohésion du plumage ainsi que son étanchéité et sa protection.
Activité de toilettage chez le goéland argenté. L'oiseau de droite stimule du bout du bec l'orifice de la glande uropygienne.
Les oiseaux ont aussi trois autres particularités qui leur sont propres en vol :
- le bec:
En premier temps, nous avons pensé que le bec n'était juste qu'une structure anatomique externe de l'oiseau qui lui permettait de se nourrir, de se laver,... Mais le bec permet à l'oiseau de fendre l'air pour aller remarquablement plus vite.
La généalogie des oiseaux le montre aussi : au départ, les lourdes dents des reptiles, ancêtres des oiseaux, ont complètement disparu pour peu à peu muter en des becs légers.
Le bec permet aussi de répartir sur les plumes, l'huile de la glande uropygienne.
- les muscles :
Les muscles des oiseaux sont très développés, notamment les pectoraux qui acquièrent un volume que l'on n'observe chez aucun autre vertébré.
Si les oiseaux n'avaient pas de muscles aussi développés, ils ne voleraient pas longtemps et ce serait très handicapant pour certains oiseaux impressionnants comme les aigles et les faucons.
Par exemple : Le sternum, qui couvre une très grande partie de la face ventrale et porte le bréchet, qui est nécessaire pour les muscles de vol.
- les plumes :
Les plumes sont notamment très importantes : Une plume est un organe produit par l'épiderme des oiseaux, elle correspond à l'écaille chez certains animaux comme le crocodile.
L'arrangement des plumes rappellent celui d'un peigne, ce qui les rend bien solides, combinées à leur légèreté : l'oiseau est doté d'une structure qui lui permet d'être solide et rapide. Les plumes servent à la protection du corps contre le vent et la pluie et au maintien d'une température constante.
Ces plumes servent surtout à augmenter la surface portante de l'oiseau.
Il y a trois types de plumes :
- Les plumes de couverture protégeant le corps, entourant une couche de duvet qui assure l'insolation thermique (isolation contre le froid).
- Les plumes de contour, qui sont celles qui donnent leur silhouette à l'oiseau : ce sont les rémiges (plumes des ailes) et les rectrices (plumes de la queue).
La forme et la taille des ailes d'un oiseau indiquent comment il vole. Les planeurs ont des ailes longues et larges (comme l'albatros).
Anatomie d'une aile d'oiseau :
Le corps des oiseaux est taillé à la manière la plus favorable pour fendre l'air sans éprouver trop de résistance, et pour s'y soutenir sans effort.
Chez les oiseaux, on distingue quatre types de vol :
- Vol plané
- Vol à voile
- Vol battu
- Vol stationnaire
Chacun de ces types de vol est spécifique à un certain type d'oiseau :
Le vol plané est un vol sans effort où l'oiseau cesse de battre des ailes, profitant de l'air pour glisser dessus. Technique pratiquée par les grands oiseaux.
Le vol à voile est une technique de vol où l'oiseau utilise les courants aériens ascendants (thermiques ou mécaniques) pour gagner de la hauteur. Technique employée par les rapaces et les oiseaux de grandes envergures.
Le vol battu est un vol où les ailes battent de manière constante. Pratiqué par tous types d'oiseaux, on distingue quand même que les grands oiseaux font des battements d'ailes lents (aigle, vautour,.). Contrairement aux petits oiseaux qui émettent de petits battements d'ailes rapides (martinet, hirondelle,.).
Le vol stationnaire est un vol sans déplacement. Plusieurs techniques sont adoptées :
- avec battements d'ailes (crécerelle, sternes, etc.)
- en utilisant les vents
Exemple de vol plané
Exemple de vol battu
Exemple d'une pie bavarde en vol stationnaire
En général, les oiseaux alternent entre deux types de vol : le vol plané et le vol battu.
Chez les grands oiseaux, le vol plané les mènera plus loin. Alors l'intervalle entre les deux types de vol est donc plus long contrairement à ceux des petits oiseaux qui seront moins long.
Le décollage est compris dans le vol battu. L'oiseau, après avoir prit de l'élan, bat des ailes très rapidement afin de prendre de l'altitude. Cependant, certains oiseaux qui ont une masse importante, ne peuvent pas voler en vol battu très longtemps car leurs muscles pectoraux sont moins résistants contrairement aux autres oiseaux. Alors, ces oiseaux prennent un courant d'ascendance pour prendre de l'altitude : le vol à voile.
Un courant ascendant est un courant d'air vertical au sein de l'atmosphère, dirigé vers le haut. Contrairement au courant descendant qui est dirigé vers le bas.
L'atterrissage d'un oiseau s'explique par une diminution de sa vitesse par un freinage aérodynamique. L'oiseau se redresse et émet des battements d'ailes afin de ralentir. Il met en avant ses deux pattes qui agissent en tant qu'aérofreins comme pour les avions. Elles agrippent ensuite le sol.
Les pattes des oiseaux sont toutes différentes car elles possèdent plusieurs caractéristiques qui nous permettent de les distinguer les unes des autres :
- La position/forme des doigts
- La disposition : une tournée vers l'arrière, les trois autres vers l'avant
- La largeur
- La longueur
- La palmure (développée ou non)
- La présence des griffes
De différentes positions des doigts des griffes de l'oiseau :
Ainsi les oiseaux ont plusieurs postures et ont besoin de plusieurs de leurs membres afin de pouvoir voler selon les postures qu'ils souhaitent.
L'albatros est un grand oiseau (procellariiforme), des mers australes et du Pacifique Nord, muni d'un bec robuste et de très longues ailes.
En effet, l'albatros est un oiseau qui ne vit qu'en mer. C'est l'espèce d'oiseau la plus observée des ornithologues (personne qui étudie les oiseaux).
Physiquement, l'albatros a une queue courte, des ailes longues, noires et étroites. Son bec est crochu et impressionnant. Sa taille est d'environ un mètre de hauteur. Son poids varie de 6 à 12 kilos.
Cette bonne combinaison taille/poids lui confère ses talents extraordinaires de vol.
Le reste de son corps est blanc et il a un masque noir autour des yeux qui donne l'effet des sourcils.
Mais l'albatros, décrit banalement, est un puissant oiseau.
Chez les oiseaux, il possède la plus grande envergure connue à aujourd'hui : 3,60m
Il a donc besoin d'un très grand espace pour atterrir et s'envoler.
Ces ailes sont immenses et pointues, lui permettant de se laisser porter par le vent en vol plané.
En effet, cet oiseau profite des vents, pour planer sans avoir à bouger ses ailes,
ce qui lui arrive fréquemment de voler pendant des années sans toucher terre.
